Quel animal vais-je prendre pour m’accompagner durant ma vieillesse ?
Trois questions à se poser avant de se décider :
1. Allons-nous lui survivre ?
2. Sera-t-il compatible avec mon état de santé actuel ?
3. Quelqu’un pourra-t-il le prendre et s’en occuper si je suis hospitalisé/e ou absent/e ?
Je vois très souvent des personnes âgées qui promènent un chien. Ce sont souvent des chiens de petite taille en ce qui concerne les dames. Les hommes, eux, ont plus souvent envie de choisir un chien plus grand et faire de belles balades. Ces chiens font la joie des personnes qui peuvent échanger avec d’autres promeneurs. Cela les aide à sortir de leur éventuelle solitude et à varier leur routine quotidienne. La solitude… thème vaste pour ceux qui arrivent seuls au bout du chemin !
En effet, la solitude est un fléau toujours plus actuel dans notre 21ème siècle. Alors, on recherche ailleurs, on cherche l’animal qui remplacera l’humain, l’animal à qui on pourra communiquer son mal-être, ses soucis, ses joies. On pourrait peut-être faire le joint avec quelqu’un qui aurait aussi un chien ou alors un chat et même un oiseau. On pourrait parler, échanger, rire de nos animaux et enfin aller boire un café ensemble…
On voit cela très clairement dans les parcs ou dans les quartiers avec de grands immeubles où des personnes âgées, assises sur des bancs « papotent allègrement » de tout et de rien. Le lien est créé et cela fait du bien.
Au sujet du chat, on peut également estimer cet animal de plus en plus comme compagnon idéal pour une personne qui ne peut plus bien sortir marcher. Mais l’on peut se poser la question : « le vrai chat, lui, aime aller à l’extérieur, aime le contact. Son indépendance connue l’incite à rentrer à n’importe quelle heure et à rapporter certains cadeaux (comme des souris) à l’intérieur de son chez lui », est-il vraiment à sa place dans un appartement ? N’oublions pas que le chat peut également être l’objet d’une chute, lorsque ce dernier se faufile entre les jambes de son propriétaire !
Bref, il y a autant de points positifs que négatifs. A chacun de savoir ce qui lui convient et à cet âge-là, la sagesse aide à faire le bon choix !
En ce qui concerne l’adoption et l’achat, les SPA sont là pour aider les personnes à faire ce choix.
Il y a également la fondation ASA asajfk.ch qui accepte des chiens de personnes devant se rendre en EMS.
Par la suite, cette fondation peut replacer le chien dans d’autres familles ou même le prêter à d’autres personnes durant une hospitalisation provisoire.
Personnellement, j’ai toujours eu la chance d’avoir pu vivre avec des chats en liberté. Ces derniers m’ont beaucoup apporté et mon enfance a été enjolivée par leur présence. Ils m’ont aidée à faire le lien avec la nature. Le dernier chat est mort à 18 ans il y a 6 mois. Aujourd’hui, il est déjà remplacé par un chat qui a été abandonné. Il s’est présenté chez nous et a décidé d’y rester.
Pour le chien, nous avons récupéré un labrador avec lequel nous avons vécu huit ans. Avec un chien vous n’êtes plus vraiment libre dans vos vas-et-viens. Là aussi il y a des avantages et des inconvénients. Ceux-là dépendent de vous, de vos habitudes, de l’amour que vous avez envie de transmettre.
Lorsque je serai plus âgée, je pense que je prendrai un chien de petite taille, afin de pouvoir me promener avec lui. Cela m’encouragera à sortir (c’est souvent ce que l’on entend de la part de ceux qui en ont) et à le prendre partout avec moi.
Pour l’instant, un chat, des poules, des pigeons voyageurs et des abeilles sont amplement suffisants dans ma vie et bien sûr, un mari que j’allais oublier de citer….!!!