Des Deux-Sève à New-York: CONTRASTES

Le mois dernier, j’ai fait deux escapades très différentes : quelques jours chez des amis retraités en France dans les Deux-Sèvres (à la limite avec la Vendée) et cinq jours à New-York avec deux de mes petits enfants (18 et 20 ans).

Le trajet vers les Etats-Unis fut plus court que celui pour la France (cinq trains différents)…

Le département des Deux-Sèvres doit son nom à la Sèvre Nantaise, dernier grand affluent de la Loire, et à la Sèvre Niortaise, fleuve côtier qui se jette dans l’océan Atlantique. Donc vu les intempéries actuelles, vous pensez bien que tout débordait et les cultures étaient inondées. Paysage désolant mais combien charmant avec ses immensités de champs et de bocages. Le tout parsemé de châteaux médiévaux.

Et que dire de l’arrivée à New-York avec ses plus de huit millions d’habitants et son architecture verticale qui lui a donné le surnom de « la ville debout ».

Nous avons dormi au 18ème étage, en plein Times Square, à la lueur des panneaux publicitaires éclairés jour et nuit avec les sirènes de la police et des ambulances en bruit de fond.

Chez mes amis, la nuit aucun bruit hormis les heures égrenées par l’horloge de l’église et au réveil le chant des oiseaux. Mais ceci a un prix : ni boulangerie ni épicerie dans ce petit village. Même pas de bistrot… Et surtout pas de transports publics, une voiture est donc indispensable…

Mais revenons dans la Grande Pomme où nous nous sommes déplacés en métro pour se rendre avec émotion au Ground Zero, puis avons pris le ferry pour approcher la Statue de la Liberté qui a été la première vision du Nouveau Monde pour tant d’émigrés. Nous nous sommes levés aux aurores pour admirer le lever de soleil sur le pont de Brooklyn et avons pique-niqué dans Central Park avec les écureuils.

Retour en France avec une petite croisière dans le marais poitevin : unique, mystérieux et légendaire. Au fil de l’eau, nous avons pu observer toutes sortes d’oiseaux, des ragondins, des loutres et une végétation exceptionnelle. La spécialité culinaire étant bien sur les anguilles.

Pour parler cuisine, nous avons mangé dans un restaurant troglodytique des fouées, soit des petits pains cuits au four à bois qui se dégustent fourrés de beurre, de rillettes, de mogettes, fromage ou autre. Impressionnant d’être dans cet endroit avec des plafonds de douze mètres de hauteur (voir photo) et appelé bien à propos « cathédrale ».

Quant à nos dégustations gastronomiques à New-York, elles se sont résumées aux hamburgers, hot-dogs à la choucroute et crevettes sous toutes ses formes au resto « Bubba Gump » (vous connaissez le film « Forest Gump »?) Mais c’était très sympa et les « enfants » ont adoré et la grand-mère aussi…

Bien que terriblement différents, j’ai beaucoup aimé ces deux voyages remplis d’amitié et de complicité.

Alors à bientôt et je vous souhaite bon courage pour affronter ce mois de novembre qui s’annonce un peu tristounet sous le brouillard. Mais faites comme moi : une balade le matin avec un petit arrêt café, de bons bouquins l’après-midi et j’adore faire de la pâtisserie quand le jour baisse. Ca réchauffe l’atmosphère et ça sent tellement bon !


Rédigé par Chantal Hauri

Maintenant «jeune retraitée » je dispose de beaucoup de temps libre. J’en profite pour créer de nouveaux contacts, voyager très loin ou très près et bien sûr vous écrire des petits mots… A part çà j’adore le chocolat, la montagne en été et l’orage sur le lac.

    Toutes les publications