Et si nous parlions aussi de la sieste ? A notre âge, on peut se la permettre !
Le mot sieste vient de l’espagnol et celui du latin (hora sexta). Il signifie « la sixième heure du jour ». Il s’agit de midi, c’est-dire l’heure la plus chaude.
Qui aime faire une petite sieste? Et bien, depuis que je suis à la retraite, cela me fait plaisir de la faire si les conditions le permettent et ce n’est pas souvent le cas. Mais quel bien cela peut faire !
Il semble que notre rythme circadien nous pousse à une baisse de vigilance en début d’après-midi. Les bienfaits de la sieste montrent une réduction de l’hypertension et une diminution des maladies cardiovasculaires.
La sieste est excellente pour le cerveau car elle le met en pause. Nous avons besoin de ces moments calmes pour pouvoir mieux enregistrer et aussi mieux mémoriser tous les stimuli que nous recevons durant une journée.
Nous parlons ici d’une sieste courte, c.à.d. pas plus de 20 à 30 minutes. Il est important de ne pas tomber dans un sommeil profond. Car, au réveil, nous pourrions ressentir de la confusion et même plus de fatigue. Parmi les inconvénients, nous pouvons aussi signaler la prise de poids, justement si la sieste est prise juste après le repas de midi.
A chacun son rythme et ses envies: alors que chez certains la sieste n’est pas réparatrice (maux de tête ou nausées), chez d’autres, elle est synonyme de sensations de bien-être. Souvent, elle est une pause dans le train-train routinier de la journée et nous permet de rêver en toute liberté !
Lors de journées chaudes durant l’été, (eh oui, elles vont arriver) il est recommandé de se mettre à l’ombre et de s’étendre pour se reposer en ayant un verre d’eau à disposition, tout en se laissant aller et « piquer un petit roupillon ». Alors c’est là que l’on peut se permettre de l’apprécier à sa juste valeur.
Je me souviens d’un tableau de Van Gogh où l’on peut admirer un couple, couché contre des bottes de foin, à l’abri du soleil, faisant la sieste après avoir moissonné dans les champs.
En résumé, la sieste peut être une nécessité ou alors un plaisir que l’on savoure avec lenteur. Cette lenteur n’étant pas au goût de notre époque, elle est d’autant plus appréciable.
Alors, piquons un roupillon sans arrière-pensée et prenons le temps de nous y prélasser !

Van Gogh, la méridienne (1889-1890)
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