Une histoire de poules

Avant de parler d’un sujet estival, voici quelques réflexions au sujet de mes poules dont je m’occupe régulièrement.

Ayant des poules à la maison, nous avons malheureusement subi la période de la grippe aviaire. Les poules ont donc vécu de tristes mois durant ce dernier hiver, attrapant même la gale et se mutilant l’une l’autre, vu le peu d’espace dans lequel elles évoluaient.

Vite, vite, à mi-avril, n’ayant plus de nouvelles de cette pandémie, nous avons tout ouvert. Quelle joie pour elles de pouvoir s’ébattre dans l’herbe toute fraîche! Nous leur avons même fait cadeau d’un beau coq Orpington nain et de trois nouvelles compagnes. Et voilà le résultat, c’est que peu de temps après, deux de ces poules ont couvé et chacune a eu quelques poussins qui viennent de naître sous nos yeux étonnés.

C’est toujours le miracle de la nature que de voir ces petites boules de plumes qui, instinctivement, reconnaissent le son que la mère émet pour les avertir d’un danger ou pour les inviter à manger la nourriture qu’elle leur propose. Ce qui m’étonne également c’est l’énergie que peuvent avoir ces tous jeunes poussins qui viennent de découvrir le monde qui les entoure. Ca court, ça saute, ça passe les obstacles avec facilité…

Ainsi, à la sortie d’un œuf, une petite merveille est là, qui va vivre à peu près six ans et pondre à son tour dès l’âge de six mois. A partir de ce moment, elle pourra pondre de 150 à 200 œufs dans l’année. Cela dépend également de la race. Souvent, la ponte s’arrête à l’âge de trois ou quatre ans. Chez moi, elles meurent de vieillesse.

Comme pour les humains, le fait de leur faire une petite cure d’ail chaque printemps et juste après la mue en automne leur est bénéfique. C’est un vermifuge puissant et celles qui en mangent régulièrement ont moins de parasites (comme les tiques et les poux rouges qui sucent leur sang pendant la nuit).

Oui, c’est un vrai plaisir de pouvoir posséder quelques poules chez soi. Elles font partie de la famille et deviennent rapidement très familières. Contre l’avis de plusieurs, elles ont toutes un caractère différent et ne sont pas si stupides que l’on veut le faire croire.

En plus, le beau coq est calme et attentif. Il ne nous dérange pas souvent par son cocorico retentissant. Cela est un avantage.

Nous pouvons être reconnaissants d’avoir des poules et de bons œufs !


Rédigé par Anne Schwaar

Passionnée de nature, j'aime la marche et la découverte de nouvelles régions, spécialement en Suisse. Ayant déjà bien voyagé à l'étranger, travaillant dans notre ancienne compagnie d'aviation suisse, je suis heureuse de retrouver mes racines au sein d'un beau village sur la Côte. J'apprécie de pouvoir transmettre mon nouveau savoir sur l'apiculture et la nature.

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