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La prévoyance vieillesse suisse repose sur le principe des trois piliers. La prévoyance professionnelle (LPP) constitue le 2e pilier. La LPP est obligatoire pour tous/toutes les salarié-e-s percevant un salaire annuel soumis à l’AVS et supérieur à 21’330.-/année.
Le 2ème pilier complète l’AVS (1er pilier) et permet d’obtenir une rente s’élevant jusqu’à 60% du dernier salaire au moment de la retraite.
Le choix du mode de perception de son avoir de vieillesse est un choix irrévocable. Il est donc important de demander à sa caisse de pension de réaliser une simulation individuelle pour évaluer l’intérêt d’une option basée sur une rente, d’une variante mixte ou d’un retrait uniquement en capital. Attention également de respecter les délais imposés par votre Caisse de pension pour faire valoir un prélèvement en capital. Si la demande est faite trop tard, il n’y a plus d’autres choix que de percevoir une rente.
Pour des conseils, il est possible de s’ adresser aux RH de votre entreprise ou directement auprès de votre caisse de pension.
Pour des conseils neutres et spécialisés, il est également possible de prendre contact avec des entreprises spécialisées en la matière, dont, par exemple:
Delegis Sàrl
Case postale 2
1895 Vionnaz
Bureaux:
Avenue du Casino 50
1820 Montreux
Tél. 076/260.33.30
info@delegis.ch
www.delegis.ch
Spécialisée dans le domaine des assurances sociales, cette société apporte des conseils en la matière et effectue, si besoin, toutes les démarches nécessaires pour défendre les intérêts des personnes concernées.
Elle fournit également des conseils en matière de planification financière.
VermögensZentrum (VZ)
Succursale
Lausanne
Tél. 021 341 30 30
www.vermoegenszentrum.ch
VZ accompagne les personnes dans la planification financière de leur retraite et les conseille sur les questions liées à l’AVS, à la caisse de pension, aux placements, aux impôts, à l’immobilier, aux hypothèques et à la planification successorale.
Les facteurs importants à prendre en compte dans cette décision sont notamment le taux de conversion, la durée de consommation du capital, les rendements attendus, ainsi que la charge fiscale, l’espérance de vie, les ayants-droits à des rentes de survivants en cas de décès ou encore les besoins financiers.
Il faut également se renseigner sur les possibilités offertes par la caisse de pension. En effet, la loi fédérale prévoit que les caisses de pension sont obligées de proposer au moins 25% de l’avoir minimal LPP en capital. Le reste dépend du règlement de la Caisse.
En matière fiscale, le retrait d’un capital LPP est soumis à l’impôt sur les capitaux de prévoyance qui sera à payer au moment du retrait. Une fois retiré, le capital est ensuite imposé comme fortune. La rente LPP est quant à elle imposable à 100% sur le revenu.
En cas de cessation d’une activité lucrative ou d’un changement d’employeur, le capital LPP épargné ne peut plus être conservé auprès de la caisse de pension de l’employeur. Ce capital doit être transféré auprès de la caisse du nouvel employeur ou être versé sur un compte ou une police de libre passage si la personne assurée ne reprend pas tout de suite, ou plus du tout, une activité professionnelle.
En bref, en cas de départ d’une caisse de pension et d’une non-adhésion à une autre caisse ensuite, la couverture de prévoyance doit absolument être maintenue en versant l’avoir de prévoyance à une institution de libre passage. Le maintien de la prévoyance professionnelle est une obligation légale.
En premier lieu, il est conseillé de s’adresser à ses anciens employeurs. Ces derniers peuvent transmettre le nom de leur institution de prévoyance.
La Centrale du 2ème pilier est ensuite l’interlocutrice des assuré-e-s à la recherche de leurs avoirs.
Centrale du 2e pilier
Fonds de Garantie LPP
Eigerplatz 2
Case postale 1023
3000 Berne 14
www.verbindungsstelle.ch
Pour effectuer une recherche, il suffit d’adresser ce formulaire dûment complété et signé à la centrale LPP.
le montant des avoirs de 2e pilier non réclamés s’élève à plusieurs milliards de francs.
L’avoir de vieillesse d’une personne sans emploi se trouve en principe sur un compte ou une police de libre passage qui ne permet pas toujours le versement d’une rente. Vous n’aurez donc en principe pas d’autre choix que de retirer un capital au moment de la retraite. C’est pour cette raison qu’en cas de départ d’une entreprise au-delà de 58 ans, il est important de se poser la question de ce qu’il adviendra de ses avoirs de prévoyance (anticipation de la rente, sortie du libre passage, etc.).
Le divorce implique le partage des avoirs LPP entre les époux. Ce partage porte sur les avoirs acquis, par chaque époux, pendant la durée du mariage. Les avoirs acquis avant le mariage ne sont pas partagés.
La révision du partage de la prévoyance professionnelle est entrée en vigueur le 1er janvier 2017. Le partage LPP se fait dorénavant sur la base des valeurs au jour du dépôt de la démarche en divorce et non plus au jour du jugement de divorce comme cela était le cas jusqu’au 31 décembre 2016.
Vous avez la possibilité de retirer tout ou partie de votre capital selon le pays dans lequel vous souhaitez vous établir.
En cas de départ dans l’UE, la part LPP minimale reste en principe bloquée sur un compte en Suisse jusqu’à l’âge de la retraite.
Pour les personnes qui retournent dans leur pays d’origine d’autres règles peuvent s’appliquer.
Pour plus d’informations, adressez-vous à votre caisse de pension et/ou au programme Age et Migration de l’EPER.
Au 1er janvier 2021, l’article 47a LPP est entré en vigueur. Concrètement, cette évolution permet aux assuré-e-s de plus de 58 ans, qui ont été licencié-e-s par leur employeur, de rester au sein de la caisse de pension comme assuré-e-s externes sans employeur.
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