Période un peu étrange cet automne ! Beaucoup trop de pluie et de ciel gris ! La nature n’a plus soif!
La nature, elle, aimerait faire une pause, comme nous, avant les fêtes ! Eh bien, moi, en tant que retraitée, me voici déjà en mode « débordement » !
Alors oui, une pause… il faut lui faire faire du forcing et prendre le temps nécessaire pour qu’elle puisse se tourner vers la terre, les arbres, le lac… tout ce qui lui manque ces derniers jours !
Rien de tel que de choisir de partir pour une balade au bord du lac, direction « Golf de Gland ».
Cela faisait bien longtemps que je ne m’y étais pas promenée. Ce fut à nouveau une belle découverte et un très bon ressourcement !
Après avoir parqué la voiture le long d’un parking, nous partons à pied direction Sud-Ouest, le long des filets de protection qui retiennent d’éventuelles balles mal lancées.
Ce jour-là, le temps est sec et beau, sans vent et un peu frais. Quelques merles tout noirs s’envolent à notre approche. Nous traversons des sous-bois encore bien dorés et suivons les chemins balisés au milieu de platebandes encore bien vertes. Tout de suite, nous ressentons un sentiment de grandeur et de calme en parcourant ces espaces verts où de grands arbres centenaires déploient leurs branches.
Nous traversons un petit pont sous lequel des eaux grises bien chargées mugissent sous nos pieds. La couleur de certains arbres comme le « ginkgo biloba » a gardé son manteau orange-doré de toute beauté. C’est la 1ère année que je découvre cet arbre aux « quarante écus ». En automne, sa couleur est unique et vaut le détour. Il paraît qu’il peut vivre plus de 1000 ans ! (Voir photo ci-dessous).
Le circuit est bien indiqué et vous pouvez passer d’un bord de la rivière à l’autre, en traversant de jolis ponts en bois. La rivière est appelée La Promenthouse.
Cette balade compte à peu près deux heures pour sept km et peut être prolongée direction Prangins où se trouve également un « Orchidarium » avec une magnifique collection de cette plante qui a un réel succès de nos jours. Les chiens doivent être tenus en laisse et les enfants sous surveillance.
Brusquement, au détour d’un sentier, nous découvrons la « Villa du Prince Napoléon », construite dans un décor de rêve durant les années 1815-1880. Mais là, attention, stop, le chemin qui y mène est réservé aux initiés, c.à.d. à ceux qui payent leurs cotisations de membres golfeurs !
Zut, je trouve dommage que les berges du lac soient de nouveau sujet à discussion et interdites au public!
Il nous reste à admirer de loin les reflets du lac, car nous n’osons pas nous aventurer dans la direction de cette belle bâtisse. Dommage !
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons sur un banc, en face d’un rucher où de rares abeilles osent franchir le seuil de leur habitation pour prendre l’air. La température s’est rafraichie. Il est temps de rentrer. Cela valait la peine d’avoir fait une pause, et de nous être laissés imbiber de couleurs, d’odeurs et de calme, loin de l’effervescence des fêtes de fin d’année.
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